Sous-préfectures de la Sarthe

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Sous-préfecture de La Flèche

 

Sous-préfète d’arrondissement : Véronique Ortet

- Organigramme

-  Curriculum Vitae (format pdf - 21 ko - 24/06/2021)

Adresse :
36 rue Pape Carpentier
BP 70135
72205 LA FLECHE Cedex
- Tél : 02.43.39.60.50
- Fax : 02.43.45.30.90

- Horaires
- Courriel : sp-la-fleche@sarthe.gouv.fr

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Histoire de la Sous préfecture

Les deux hôtels de la sous-préfecture

La sous-préfecture n’a pas toujours occupé les locaux que nous connaissons aujourd’hui place de la Libération.

La sous-préfecture s’installe chez le sous-préfet :

En effet, après un bref passage dans l’ancien Hôtel-Dieu, elle était autrefois située au 9-11, rue de la Cure, dans l’actuel presbytère de Saint-Thomas. Au début du siècle dernier, ce bâtiment était la propriété d’un des premiers sous-préfets de l’arrondissement, Alexandre Roullet de la Bouillerie, qui y avait installé ses bureaux. Sans doute avait-on ainsi paré au plus pressé, à une époque où l’institution était toute récente. La situation fut en quelque sorte régularisée en 1824 par la vente des bâtiments à l’administration.

La bâtiment nord, qui conserve dans son sous-sol des éléments datant du XVIIe siècle, a été en grande partie remanié pour les besoins de sa nouvelle affectation. Ces structures sont, dans leur ensemble, encore en place aujourd’hui. Un vaste salon ovale, à usage de réunion et de réception, est orné de lambris et d’une cheminée en marbre au décor chantourné, dans la tradition du XVIIIe siècle. Une porte dérobée conduit au bureau du sous-préfet, au décor plus austère. Les bureaux étaient installés dans les anciennes écuries et remises à voitures, construites sur la bordure nord de la cour.

Un traitement approprié de la façade permet d’identifier l’édifice. Cette façade est remaniée dans la première moitié du siècle, sans doute immédiatement après l’acquisition des bâtiments. Elle est composée en trois travées symétriques, l’axe central concentrant l’essentiel du décor, ordres doriques et ioniques superposés, entablements, fronton triangulaire. Ces références aux formes de l’Antiquité, images de rigueur et de gravité, tendent évidemment à refléter et amplifier le caractère officiel de l’édifice.

Toutefois, le sous-préfet et son équipe se sentent rapidement à l’étroit dans leurs locaux de la rue de la Cure. On envisage donc de déménager, à partir de 1858 .

L’Etat se dote d’une sous-préfecture :

En 1861, après de longs mois d’hésitation, l’administration opte en définitive pour la construction d’un hôtel neuf. Cette solution présente de grands avantages. Elle laisse un plus large choix quant à l’emplacement, et surtout une plus grande maîtrise de l’espace et du plan de l’édifice.

Place de la Libération les travaux de l’hôtel de la sous-préfecture ont lieu de 1861 à 1863, sous la direction des architectes Bouchet et Félix Delarue, architecte départemental.

L’auteur puise pêle-mêle dans le vocabulaire architectural des époques passées, au gré de sa fantaisie ou de ses besoins. Les bossages des baies animent seuls les parties latérales, tandis que les ordres antiques sont réservés à la travée centrale. Les pilastres ont succédé aux colonnes. Moins affirmés que sur le précédent bâtiment, ceux-ci tendent à se fondre dans le décor, atténuant le caractère officiel de la composition. D’autre part, l’usage mixte du tufeau et de la brique apporte aux façades de chauds contrastes, en même temps qu’il ancre le bâtiment dans la tradition des châteaux à « brique et pierre » du XVIIe siècle.

La nouvelle sous-préfecture reprend, dans ses grandes lignes, le programme de la maison de la rue de la Cure. Les étages sont réservés à l’usage privé du sous-préfet, tandis que le rez-de-chaussée contient le bureau et les salons de réception. La construction neuve permet en revanche une meilleure organisation de ces espaces. Un vestibule occupe le centre du bâtiment, distribuant de manière plus rationnelle les pièces du rez-de-chaussée et l’escalier, rejeté sur un des côtés. Il confère en outre à l’ensemble une certaine monumentalité.

 
 

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